J 13: Juliaca - Puno ; 42,5 km
Puno, enfin !
Puno, épilogue de cette étape qui mélangea le sublime et le franchement désagréable et ligne d'arrivée d'un journée "marathon" de plus de 40km. Ville de près de cent mille habitants située sur les rives du lac Titiaca, Puno se présente comme une grande ville sans charme particulier mais qui offre toutes les commodités qui nous ont manquées ces 13 derniers jours. On y retrouve aussi son lot de touristes et il est toujours étrange de croiser des français dans la rue. Nous n'avons quitté Cusco que depuis 13 jours mais cela nous paraît une éternité.
Bien décidé d'en finir avec ces kms le long de la Panaméricaine, nous décidons de faire d'une traite le trajet entre Juliaca et Puno, une dernière journée d'enfer avant de se poser au bord du lac Titicaca. Je regrette presque de ne pas avoir cherché d'itinéraire alternatif, plus long, mais qui nous aurait épargné cette portion. Nous partons donc à 7h après un réveil à 6h pour récupérer un minium. Il nous faut 10km dans les gaz d'échappements, la puanteur des déchêts et des carcasses de chiens en décomposition et le bruit de la circulation pour quitter Juliaca et ses faubourgs tentaculaires. J'ai la nausée. Rarement une ville m'a autant dégouté.
Il fait gris pour la première fois depuis Cusco. Nous avançons avec une pause toutes les 2 heures dans le paysage monotone et sans charme. "40km, c'est long." aurait dit Lapalisse. Pour agrémenter le tableau, la pluie et la grêle s'invitent durant notre déjeuner, troisième et dernière pause avant de finir l'étape du jour.
Dom commence à être vraiment fatiguée. Mes jambes s'envolent et retrouvent une vigueure insoupçonnée
quand nous quittons le plat et la Panamericaine pour arriver sur Puno par l'ancienne route.
Encore 4km pour atteindre le centre ville. Nous y voilà.
42,5 km en une journée.
405 km en 13 jours.
1038 km depuis Nasca.
On est content de boucler cette étape et nous allons profiter de quelques jours de pause pour se reposer, visiter la ville et les îles du lac.
J 12: Nicasio - Juliaca ; 32 km
Nous quittons Nicasio tôt car nous avons encore une grosse journée pour atteindre Juliaca. Nous commençons par 10 km de piste à la fraîche jusqu'à Calapuja. Là, il n'y a rien à part les quelques petites boutiques habituelles. Encore un jour sans boisson chaude. Malgré l'habitude, ça me met encore de mauvaise humeur de ne pas avoir mon café le matin.
Ensuite 20km coincés entre la Panam et la voix ferrée, à marcher au milieu des ordures au rythme des klaxons. L'arrivée dans Juliaca atteint le paroxysme du désagréable avec les tas d'ordures qui se multiplient et les gaz d'échappements.
Juliaca est une ville énorme, très étendue et moche. Nous prenons un minibus pour trouver le centre et nous galèrons pour trouver une hospedaje pas chère. Seul réconfort, une bonne pizza quoique un peu lourde. Nous avons perdu l'habitude ! Malgré la fatigue et la lassitude, nous sommes bien décidés à atteindre Puno dès demain, même s'il y a plus de 40km à parcourir.
J 11: Pucara - Nicasio ; 29,5 km
Notre grasse matinée s'arrête à 5h30 avec de la musique péruvienne à fond dans la cour... Nous prenons quand même notre temps après les grosses journées de ces derniers jours et partons vers 9h. Le paysage n'est même plus beau et toujours aussi monotone. Au moins aujourd'hui nous avons quitté la Panamericaine ! Nous suivons une piste tout aussi rectiligne.
Nous nous forçons à manger mais nous avons perdu l'appétit.
Pour rompre un peu cette monotonie, l'attache de la bretelle gauche de mon sac à dos décide de casser. Un noeud comme réparation de fortune nous permet de continuer. On verra ce qu'on peut faire de plus à Puno et à La Paz.
On arrive à Nicasio vers 16h alors que presque tout le village assiste à l'élection de la Senorita de je ne sais quoi pour la fête du village dans 2 jours. Capital de district, Nicasio est semblable à tous ces petits villages que nous avons traversés, avec leurs municipalités et leurs quelques "tiendas". Une fois de plus, c'est la municipalité qui nous accueillera. Les habitants se revèlent très gentils et discutent avec nous. Tous nous ventent les ruines de la forteresse pré-Inca et de sa muraille, fierté du village. Mais c'est à 2h de montée et demain nous voulons atteindre Juliaca à plus de 30 bornes, sans compter que nous avons eu notre compte de ruines...
J 10 : Ayaviri - Pucara ; 32,5 km
Dépités et résignés. Ni la carte ni les locaux ne nous permettent de trouver une autre solution que de longer la Panaméricaine pendant plus de 30km pour rejoindre Pucara, prochain village où nous pourrons trouver un hébergement. Sur cet altiplano, plat, sec et peuplé, difficile d'envisager un bivouac...
Nous partons donc, encore fatigué de notre étape de la veille. Pour rattraper la route nous essayons de couper ce qui se revèle être un marécage où je m'enfonce. J'avais oublié la sensation des pieds mouillés ! Au moins, en 30km, mes chaussures pourront sécher!
On marche en discutant au rythme des bornes kilométriques. "C'est beau mais c'est ch..."dixit Dom. La journée passe plus vite que prévue et nous voilà à Pucara. Village surprenant avec sa belle église coloniale en rénovation et ses ruines pré-inca, où les cars de touristes s'arrêtent pour déverser leurs contenus dans quelques boutiques d'artisanat local, de poterie notamment (alors que le vrai centre de poterie traditionnel, Santiago de Pupuja, est à plusieurs km à l'est) où on trouve tous les produits pour touristes occidentaux. Comme c'est aussi ce que nous sommes, nous nous délectons avec allegresse d'un coca zero frais, d'un twix et d'un snickers. Nous ne sommes pas encore partis depuis assez longtemps pour avoir oublier les charmes de la consommation.
Nous allons voir les ruines à la nuit tombante, à la lumière de la pleine lune et des étoiles qui s'allument. C'est beau et assez suréaliste.
Nous prenons le temps de récupérer et décidons de nous offrir une grasse mat le lendemain !
J 9 : Macarri - Ayaviri ; 38 km
Nous décidons d'éviter les étapes intermédiaires et de rejoindre Ayaviri au plus vite en une seule journée. Après 8 jours de villages et de hameaux, Ayaviri se présente comme une ville où nous pourrons faire étape, lessive et ravitaillement. Nous partons donc pour 20km d'une piste toute rectiligne dont nous viendrons à bout en moins de 4h. Les vélos, les motos (à 1,2,3 voire 4 péruviens) et la poussière des camions nous servent de compagnons de route. A notre gauche, un sommet enneigé embellit le panorama superbe de cet altiplano que nous atteignons enfin. Il fait toujours très beau.
Ensuite, nous attendent 18km en plein soleil le long de la route panaméricaine qui relie Cusco à Puno. A l'arrivée, après 9h, je suis épuisé, fourbu, cassé. Mal au dos, mal aux pieds, mal aux genous, mal aux chevilles. Nous sommes contents de nous mais j'ai juste envie de dormir. Il faut encore faire la lessive, se ravitailler, manger... Et demain ne s'annonce pas mieux ! Au final, nous ne profiterons pas de la ville et de ces possibilités. Il faut déjà penser à l'étape du lendemain.
J 8 : Bivouac - Macarri ; 33 km
Au réveil la tente est couverte de givre.
Cette nuit, le mercure est descendu à 3ºC dans la tente.Le soleil tarde à poindre par dessus les montagnes pour nous réchauffer. Nous prenons notre temps pour déjeuner et profiter de la chaleur providentielle des rayons qui nous caressent enfin le dos. Cela n'arrange pas le rhume de Dom. Le paysage est splendide.
Nous voilà reparti sur notre piste pour Macari quand un berger nous indique que nous n'arriverons jamais avant la nuit. La piste fait trop de détours et de lacets. Il faut passer par le chemin qu'il nous indique et qui coupe. Nous voilà donc partis, suivant les cairns et les tas de pierres, à travers la sierra. Nous croisons des chiens particulièrement agressifs et pour la première fois, je dois nous défendre à coup de baton. Après un col à 4647m, nous entamons une longue descente où je progresse lentement à cause de ma cheville douloureuse.
Nous déjeunons après avoir traversé un petit rio.
Nous rattrapons la piste et nous nous repérons enfin sur la carte. Il nous reste un vingtaine de km jusqu'à Macari. Il est 14h, nous décidons d'y être pour la nuit.
Le marquage kilomètrique nous motive, il n'y a que 18km. Nous les parcourons en moins de 3h30, avançant à la volonté, le long d'une vallée magnifique qui prend tantôt des allures de canyon.
Nous arrivons à Macari en fin de journée dans l'effervescence d'une fête dominicale qui se termine. Nous sommes dévisagés et nous provoquons moult commentaires, en quechua que nous ne comprenons pas. Il ne doit pas souvent passer de touristes par ici, encore moins des blancs.
Fatigués mais contents, nous déchantons en voyant l'hospedaje, une pièce décrépie où la peinture du plafond tombe sur un des lits. La salle de bain est tellement salle et puante que nous n'aurons pas même le courage de prendre notre douche froide (au sens propre cette fois). Nous nous laverons juste au robinet et partagerons un lit car en plus le prix est honteux pour l'endroit !
J7 : Langui - Bivouac ; 30 km
Nous déjeunons dans la chambre pour partir tôt vers Layo à l'autre bout du lac. Il nous suffit de suivre la piste qui longe la rive sur 15km.
Le paysage est splendide, les montagnes se reflètent dans le lac. Il fait frais mais toujours très beau. 2h50 plus tard, nous sommes à Layo où nous faisons une grosse pause. Ce soir, nous bivouaquerons dans la montagne. Nous nous renseignons sur la piste à suivre et grâce aux indications des paysans que nous interrogeons à multiple reprises, nous voilà sur une piste qui s'éloigne dans la montagne vers Macari. Nous n'avons pas la moindre idée d'où nous sommes sur la carte mais nous nous fions aux conseils des habitants du coin et à la direction de la boussole.
Le paysage est magnifique et desert. Nous croisons une source où nous prenons notre réserve d'eau pour le bivouac. Comme c'est lourd de porter autant d'eau ! Nos dos avaient oublié.
A 15h30, nous nous arrêtons pour le bivouac dans un site magnifique à 4500m. A 17h30, nous finissons de manger alors que la nuit, et le froid, commencent à tomber. A 18h, nous sommes réfugiés dans la tente alors que les étoiles commencent à parsemer la voûte celeste. Seule la Lune, gibeuse, vient perturber la pureté du ciel. Moment magique. Nous ne regrettons pas notre choix d'itinéraire. A l'abri dans notre duvet, nous ouvrons les portes de la tente pour contempler ce magnifique ciel étoilé.
L'amplitude thermique des journées est énorme : plus de 30ºC dans la journée au soleil, proche de zéro la nuit !
J6 : Yanaoca - Langui ; 35,5 km
Nous n'arrivons pas à trouver une boisson chaude dans Yanaoca, encore endormi, alors que des gamins jouent au foot sous notre fenêtre depuis 4h du mat' !
Nous prenons la route sous un superbe soleil en croisant les écoliers qui affluent des hameaux avoisinants (les "communidades") à vélos.
En prenant un "raccourci" pour couper un lacet, nous perdons la route mais nous gagnons un superbe panorama sur un glacier lointain et anonyme (l'Ausangate?) et nous tombons sur un chemin qui va dans la bonne direction. La montée est donc magnifique, loin de la piste, en pleine nature. Mais le chemin se finit en cul de sac et nous allons devoir traverser à travers champs pour rejoindre ce que nous espérons être la piste. La traversée et la montée en pleine pampa sont éprouvantes mais nous sommes heureux et gonflés par les paysages que nous contemplons.
Quelques km et nous apercevons au loin la laguna Langui-Layo, notre objectif du soir, ainsi que la piste qui serpente en descendant pour l'atteindre et qui nous paraîtra si longue l'après-midi...
Nous finissons la journée par une course avec un orage qui évitera finalement Langui, petit village où nous trouverons miraculeusement une hospedaje et où nous nous cuisinerons de délicieux spaghettis bolognaises ! (vive les sachets de sauce toute prête acheté à Cusco !). Seules ombres au tableau, Dom est toujours enrhumée et a du mal à respirer la nuit et j'ai mal à la cheville droite...
J5 : Pomacanchi - Yanaoca ; 30 km
Le lac n'est finalement pas si loin et nous l'atteignons en 45 min. S'ensuit 2h magnifique où nous longeons la Laguna Pomacanchi jusqu'à Acopia où nous trouvons un jus de fruit frais providenciel ! Nous sommes dans la région des lacs et notre chemin nous mène au milieu de paysages magnifiques et de lacs gigantesques. Nous ne regrettons pas d'avoir choisi cette option d'itinéraire car les paysages valent le détour.
L'après-midi, nous rejoignons une route asphaltée assez peu fréquentée. Nous voici dans l'image que je me faisais de l'altiplano : route rectiligne, montagnes pelées par le temps et pampas. Les gens ne comprennent pas ce que nous faisons là et n'arrêtent pas de spéculer sur notre destination.
Avant d'arriver à Yanaoca, un gamin me propose de porter mon sac, plus gros que lui. Nous arrivons sur la place alors qu'une manifestation populaire de protestation contre le maire est en cours. Ambiance. Yanaoca n'est pas un village accueillant et nous vivons mal les regards de la population et les demandes d'argent des gamins.
J4 : Acomayo - Pomacanchi ; 23 km
Nous quittons Acomayo sous un beau soleil et par un joli chemin, probablement vestige d'un chemin Inca, qui monte le long d'une agréable "quebrada".
Nous marchons toute la matinée au fil de l'eau en suivant ce rio et les indications des gentils péruviens que nous croisons. A 11h30, nous sommes à Sangarara pour un solide déjeuner. Nous repartons pour Pomacanchi, tout proche sur les rives du lac du même nom. Finalement, la route paraît plus longue que prévue et nous arrivons fourbus à 15h30. Le lac serait à 10km et le taxi couterait 10 NS. Nous oublions donc notre idée de camper à côté du lac. La mairie propose un service d'hébergement (l'hospedaje la moins chère que nous ayons eue !) dont nous profiterons. Une belle journée pas trop longue en somme.
J3 : Colcha - Acomayo ; 25 km
Une difficile mais belle journée. Nous quittons Colcha vers 7h45 après une bonne nuit. Notre journée commence par une traversée du rio Apurimac en Oroya (?), ces petitrs chariots qui permettent de traverser et que nous avons déjà utilisé après Santa Teresa pour rejoindre Aguas Caliente.
Mais cette fois, personne pour nous tirer et c'est à la force des bras qu'on traverse. Il ne faut pas faire travailler que les jambes !
Nous récoltons ensuite des avis contradictoire de la population sur le chemin à suivre et nous finissons par suivre un péruvien qui remonte chez lui et qui nous dit que le chemin est plus facile par là. Sauf qu'il n'y a pas de chemin et que nous le suivons à travers champs puis dans une montée infernale. Ces péruviens des montagnes marchent vite et il nous impose un rythme contre nature pour nous : montée rapide puis on s'arrête, et ainsi de suite. Nous enchaînons des raidillons et des traversées de champs de maïs. Nous avons les jambes cassées quand nous atteignons sa maison où il nous offre un verre de chicha (boisson de maïs fermenté). Et évidemment nous ne sommes pas là où nous voulions arriver. Nous allons devoir redescendre et remonter ! Notre guide du jour nous remet sur le bon chemin: Il nous en coûtera une "propina"... Le chemin est désormais bien meilleur mais nos jambes ont souffert et nous n'arrivons pas à bout de la montée qui traverse une agréable forêt d'eucalyptus avant la pause déjeuner. Mes jambes ne veulent plus avancer. La fin de journée va être dure. Je prends sur moi.
Une fois en haut à Corma, nous retrouvons une piste qui descend directement à Acomayo et dont nous couperons les nombreux lacets. Acomayo est un gros bourg où nous trouvons facilement à nous loger et même un petit marché. Nous sommes contents de la journée et des magnifiques paysages de montagne traversés mais la montée a laissé des traces.
J2 : Yaurisque - Colcha ; 34 km
Nous commençons la journée par une petite montée de 400m qui nous prend une heure et nous essoufle bien. Ensuite c'est une longue descente vers Paruro 18km plus loin qui traverse des paysages variés : champs de blé, de maïs, forêt d'eucalyptus, rio et falaises. C'est agréable et la population nous aide bien. Nous sourions et montrons patte blanche quand un paysan, plus curieux que méfiant, qui nous croise lors d'une de nos pauses, nous demandes nos papiers. Paruro se révèle plus grand que prévu avec un marché où nous prenons un jus réconfortant. Nous décidons de pousser jusqu'à Colcha à 3h de là. Nous rattrapons des groupes d'écoliers qui font chaque jour 3h de marche aller-retour. Pas étonnant qu'ils marchent vite ! Ils nous collent, nous fixent, font des messes basses et rigolent sans oser nous adresser la parole. Dom initie donc la conversation. Ils nous mettront sur le bon chemin pour Colcha. Encore une montée où nous perdons le chemin et où nous finissons à travers champs...
Et une fois en haut, toujours pas de Colcha ! Nous devons continuer plusieurs km avant d'apercevoir le village en bas de la vallée. La journée est longue.
Nous arrivons en pleine fête d'anniversaire du village mais on nous offre une chambre sans soucis chez un des habitants. Une douche froide et au lit ! Il faut récupérer pour demain.
J1 : Cusco - Yaurisque ; 23 km
Ca y est, il est temps de quitter Cusco. Comme c'est difficile de s'arracher à cette ville et à son confort. Mais nous voilà enfin en route. Une fois sortis du centre, nous retrouvons le modèle des villes péruviennes que nous avons croisées, moins policé et moins attrayant. Nous traversons les faubourgs et très vite nous nous retrouvons dans une zone complétement rurale ! Une jolie piste monte doucement dans la montagne. Nous voilà de nouveau dans des montagnes encaissées et désertes à quelques km de Cusco, capitale touristique du Pérou !
Nous n'arrivons pas du tout là où nous pensions, sans trop savoir où nous avons râté la route. Mais le chemin était agréable et la direction est la bonne. Des Péruviens nous invitent à les suivre et nous mettent sur le bon chemin, mais ils vont trop vites pour nous ! Nous retrouvons cependant la route asphaltée qu'il nous faudra couper pour atteindre Yaurisque. En chemin, des paysans nous offrent des pommes de terres cuites pour nous donner des forces. A peine à 20km de Cusco, Yaurisque est un tout petit village où il n'y a que quelques tiendas et des bains thermaux bien tièdes. Le contraste est saisissant ! La mairie nous offrira l'hospitalité et nous pique-niquerons sous les lampadaires d'une petite place. Nous avons repris la route, avec son rythme et ses surprises.
Franck: 1
RépondreSupprimerChiens errant: 0
Je pense que Dom ne devait pas être à l'aise, et même si j'adore les poupouilles, je pense que je n'en aurai pas mené large. Tu auras du prendre le katana avec toi, vous auriez eu de la viande à diner :-)
Certaines photos font vraiment envie.
Bisous
Génial, c'est un vrai bonheur de vous lire. Je vous suis pas à pas la carte sous la main. Vous qui vous disiez impressionnés par notre moyenne kilomètrique mais vous faites encore plus fort!! Ménagez vous quand même! Bon courage pour la suite de l'altiplano (encore plus plat et droit) mais on s'y fait et on finit même par aimer ca...
RépondreSupprimerProfitez!
Ludo
quelle épopée!!
RépondreSupprimeret vos photos sont absolument magnifique, particulièrement cette de l'orage qui vous a poursuivi :-)